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Le débat ? Nous sommes pour ! La critique ? Nous l’admettons ! Mieux, nous la souhaitons… pour autant qu’elle soit conforme à la réalité. Et non basée sur un mélange d’informations où le vrai et le faux se mêlent d’une manière insidieuse et malveillante.
De notre côté, nous ne voulons vous livrer que des informations qui soient vérifiables et conformes au Code de l’urbanisme et aux décisions prises démocratiquement par le Collège, le Conseil communal (et approuvées par la tutelle).
Entrons dans le vif du sujet !!!!
QUE DISENT-ILS ?
Que le Collège agit dans la précipitation pour la réalisation de son schéma de développement communal et de son guide communal d’urbanisme…
Précipitation ? En… 2017 déjà, le Conseil communal a décidé à l’unanimité de réaliser un SDC (Schéma de développement communal) et un GCU (Guide communal d’urbanisme).
Tout le monde le sait, Marche est une commune en plein développement. Et les anciens outils (Guide et Schéma), qui remontent à plus de 20 ans, n’étaient plus adaptés au fait que Marche est devenu un pôle structurant :
Contrairement à ce qu’affirme le MR, c’est la… Région wallonne qui a fait montre de précipitation.
En effet, la Région wallonne, au travers de son Schéma de Développement Territorial (SDT), nous a informés le 19 juin 2023 que notre Commune disposerait de 4 centralités : Marche, Aye, Marloie et On, soit 4 entités du territoire pour lesquelles la Région prévoit densification de l’habitat.
Et c’est seulement en avril 2024, soit 10 mois plus tard, que le nouveau Code de l’urbanisme entrera en vigueur et donnera, à cette date, une base légale au Schéma régional qui définit la notion de centralité.
C’est l’hôpital qui se moque de la charité !
Nous faisons face à un double langage. A Namur, le Ministre wallon de l’Aménagement du Territoire veut densifier un maximum dans les centralités, en vue d’épargner les terres. Et à Marche, les mêmes mandataires communaux prétendent que c’est nous qui voulons densifier, sans doute gênés par les propositions wallonnes du Ministre Willy BORSUS…
Que l’on veut soumettre simultanément les dossiers du schéma et du guide a enquête publique dans le seul et unique but de rendre cela complexe a appréhender par le citoyen…
C’est tout le contraire !
Pourquoi ? Parce que ces deux documents sont étroitement liés.
Si le Schéma définit le cadre global de la commune en fonction de la localisation, des transports en commun, de l’emploi, le Guide quant à lui va préciser la forme des projets qui pourraient être réalisés (volumes, hauteurs, et autres aspects architecturaux et urbanistiques).
Le Guide explique donc comment le Schéma peut être réalisé.
Voilà pourquoi nous voulons les discuter ensemble et les présenter à la consultation citoyenne pour recueillir des remarques et faire évoluer les documents si cela s’avère nécessaire.
Que le nouveau guide menace la quiétude des quartiers et villages…
Le nouveau Guide définit 5 modes d’intervention qui s’appliquent en fonction de la localisation. En effet, on ne peut construire un projet de la même manière dans le village de Humain ou de Lignières que le long du boulevard Urbain.
A Humain, par exemple, le gabarit maximum prévu dans le Guide est de 2 niveaux, soit R+1.
Il s’agit du gabarit classique de maison villageoise calquée sur la typologie rurale de cette entité.
Par contre, le gabarit prévu le long du boulevard Urbain sera de R+3.
Les villages et quartiers n’ont rien à craindre de ce Guide qui vise un équilibre raisonné et raisonnable entre le développement et la consolidation du cadre bâti existant !
Que le nouveau GCU permet plus de dérogations que l’ancien…
C’est tout le contraire !
Pourquoi ? Parce que nous avons défini dans le Schéma des objectifs vraiment clairs, beaucoup plus précis qu’auparavant. Et en ajoutant qu’il faut tenir compte du contexte déjà bâti.
Il sera donc beaucoup plus difficile qu’avant de déroger aux gabarits prévus.
Prenons un exemple concret : la propriété Conotte, rue Victor Libert, en face du complexe St-François. Ce projet est toujours au Conseil d’Etat et prévoit un gabarit de R+4. Le nouveau Guide prévoit à cet endroit un gabarit de max R+2.5 (1/2 étage en toiture) : voilà bien preuve que ce Guide n’a pas été fait pour faciliter les dérogations.
Si nous avons pris de telles balises, c’est parce que nous sommes attentifs aux observations citoyennes faites lors de nos précédentes procédures urbanistiques.
Vous l’aurez compris, dans le nouveau Guide, il faudra une motivation hyper argumentée, en tenant compte notamment des répercussions sur le bâti environnant existant.
Qu’on va détruire le parc des pères franciscains…
Nous avons toujours eu la volonté de préserver le parc.
Aujourd’hui, nous sommes en pleine négociation avec la Société Wallonne du Logement (SWL) à laquelle les 6 ha de parc ont été vendus. Nous avons toujours affirmé notre volonté de maintenir le parc. Et c’est ainsi que nous avons refusé le premier projet qui prévoyait la mise en place de 230 logements. Une telle densité n’est pas admissible. Et nous ne l’admettrons jamais !
Les négociations avec la SWL pour la reprise du parc par la Commune sont sur le point d’aboutir et nous venons d’obtenir un premier subventionnement pour ce parc de Mme la Ministre Tellier d’un montant de 200.000 €.
Le projet d’aménagement et d’embellissement du parc a été confié au bureau Dream et fera l’objet d’un exposé au Conseil communal, vraisemblablement au dernier trimestre de l’exercice en cours.
Aujourd’hui, au vu des négociations fructueuses, on envisage la construction à côté du parc de 70 appartements.
N’oublions pas que ces logements seront réservés à des personnes à revenu moyen. Car nous avons conscience que si la population de Marche est faiblement en hausse, que cette hausse est essentiellement due à des personnes du 3ème âge qui cherchent la quiétude d’un cadre urbain paisible et harmonieux ; nous devons donc, comme pour le projet Urbaneo à Waha, veiller à rétablir la pyramide des âges et permettre à des jeunes ménages à revenu moyen de devenir propriétaire de leur logement.
Ils auront donc ainsi le choix entre maison ou appartement.
Qu’on augmente le nombre d’habitants pour augmenter le salaire du Collège…
Vraiment n’importe quoi !
Signalons qu’au 1er janvier 2019, Marche comptait 17.463 habitants et au 1er janvier 2024, 17.966 habitants, soit 503 habitants en plus, soit une augmentation d’une petite centaine d’habitants par an… On est loin d’une augmentation de population démesurée !
A titre de comparaison, et sachant que notre population a augmenté en 6 ans de 2.9 %, à Nassogne, l’augmentation était de 4.2 %, à Somme-Leuze de 8%, à Hotton de 2.5 %, à Ciney de 3.6%, à Arlon de 4.8% et à Bastogne de 5.8%.
Nous réaffirmons notre priorité : permettre aux jeunes ménages qui travaillent à Marche de devenir propriétaire sur notre commune à des prix abordables.
Pour ce qui est du traitement des élus locaux, notre commune se situe dans la fourchette des 15 à 20.000 habitants. L’évolution de ce traitement sera modifiée au franchissement de la barre des 20.000 habitants, soit vers 2040-2050, si tout va bien… Vous lisez bien : 2040-2050 !
Parkings et mobilité…
Nous rappelons que nous avons fait réaliser une étude par un bureau international, Transitec, et que toutes les mesures préconisées ont été intégrées dans un Plan communal de mobilité (PCM) et le Schéma de développement communal.
Signalons que demain, nos parkings seront encore plus intelligents de part un affichage qui mentionnera leur disponibilité.
IMPORTANT : VENEZ DONNEZ VOTRE AVIS !!!
Le MR et « Citoyens du Grand Marche-en-Famenne » oublient volontairement et systématiquement de vous dire l’essentiel.
Nous sollicitons l’avis de la population à l’occasion de l’enquête publique sur le Schéma et le Guide, le mardi 19 mars à 19h, à la salle de la Maison de la Culture, Chaussée de l’Ourthe.
Nous comptons sur votre présence pour pouvoir recueillir vos observations.
Mais sachez que nous avons tenu, dès le départ de ce processus, à ce que les habitants de la commune s’approprient l’aménagement de leur propre territoire communal. Nous avons dans ce cadre lancé un appel public : 80 citoyens y ont répondu favorablement. Sans distinction ni d’âge, ni de culture, ni de parti.
Ils se sont appropriés l’organisation du territoire communal, ont analysé et proposé le Plan communal de mobilité sous la direction des bureaux d’études Creat pour l’aménagement du territoire et de Transitec pour la mobilité.
Il était interdit aux politiques de prendre la parole lors de ces réunions, car nous voulions que cette nouvelle planification soit une œuvre collective citoyenne.
Si l’avenir de votre commune vous intéresse, venez donc nous rejoindre le mardi 19 mars !
André Bouchat, Bourgmestre.